Une danse dont le mouvement est ample, fluide, simple et beau.
Tout est direct, dans l’immédiateté du ressenti. Comme les tout-petits, les grands doivent se mettre au diapason.
La rencontre n’est possible que si elle est vraie, que si elle reflète l’authenticité.
Le geste est dans l’instant présent.

L’être devient le mouvement, il est le mouvement.
La pensée absente ne dirige pas ce mouvement. Le corps se déploie et se meut dans un ballet universel. Le geste spontané fait partie d’un tout. Il se dessine en fonction d’un tout cohérent, en harmonie avec tout ce qui l’entoure. Il ne se veut pas comme ceci ou comme cela, il incarne le tout.
La beauté du mouvement découle de cette dynamique spontanée.

Xanthippe Lazaridis
12 novembre 2015